Le gouvernement Macron veut tuer la maison individuelle

De tous temps, les français ont plébiscité la maison individuelle. Ceux qui y habitent ne changeraient pour rien au monde leur mode de vie et ceux qui vivent en appartement ne rêvent que d’une maison avec jardin. Ce modèle de vie est d’ailleurs également largement plébiscité par tous nos voisins ( Allemagne, Royaume Uni, Suède, Suisse, Norvège,….). D’autres pays, à la démographie galopante ont opté pour des modèles de developpement urbain très dense (Chine, Brésil,…) comme cela a été le cas en France dans les années 70 avec les villes nouvelles en France et sans doute bientôt les mêmes résultats : un échec total avec une congestion des réseaux, une hausse des violences et des détresses psychologiques.

On comprend donc mieux pourquoi l’engouement des français pour la maison individuelle ne fait que se renforcer d’année en année, la crise sanitaire ayant rappelé aux français qu’être propriétaire et sentir bien chez soi, proche de la nature, est l’objectif d’une vie. Pourtant ce modèle est aujourd’hui en danger. En état de mort même, à cause du gouvernement Macron et de sa ministre du logement Emmanuelle Wargon qui vient d’annoncer le 14 octobre 2021 qu’elle souhaitait la fin du modèle pavillonnaire français

La ministre du logement veut tuer l’envie des français d’avoir une maison

La ministre du logement, conformément aux recommandations du think tank de gauche Terra Nova (celui qui souhaite créer une taxe pour les français propriétaires n’ayant plus d’emprunt ou qui souhaite que les français soient locataires et non propriétaires, afin d’être plus mobile…), souhaite que les français abandonnent leur « rêve » du pavillon avec jardin au profit dune « ville intense », dense comme Paris. La ministre a déclaré cela à la Cité de l’architecture et du patrimoine, à Paris, ce 14 octobre 2021, pour décrire la fin de ses travaux sur « Habiter la France de demain »

Elle souhaite donc lancer une « guerre culturelle » pour aller vers cette « ville intense » que les français pourtant fuient.

Un modèle pavillonnaire décrié à tort

Selon la ministre, le modèle du « pavillon avec jardin » n’est « plus soutenable en France » d’après elle car cela créé une dépendance à la voiture ou encore une artificialisation des sols. Ces arguments sont pourtant totalement infondés car aujourd’hui, même en Ile de France, qui est particulièrement dense, le recours à la voiture est quasi indispensable et supprimer ce modèle pavillonnaire n’y changera rien.

Il faut plutot remettre en question le développement des grandes métropoles comme Paris ou Lyon qui concentrent de grands pôles d’activités au profit des villes de taille moyenne plébiscitées par les français. Il faut aussi encourager la mobilité professionnelle car de nombreuses personnes ayant déménagé ( pour suive un conjoint, trouver un logement plus grand le bien être des enfants,…) préfèrent subir de long temps de transport que de tenter de changer de travail. A ce titre d’ailleurs, le développement du télétravail est une solution bien plus facile à mettre en place et consensuelle afin de limiter l’impact des déplacements sur les émissions de CO².

La ministre et son équipe reprochent également au modèle pavillonnaire français l’artificialisation des sols alors que, rappelons le, les maisons occupent une surface au sol peu importante et que les allées goudronnées peuvent aisément être remplacée par des allées drainantes. La problématique d’artificialisation des sols est aujourd’hui une problématique dans quelques zones comme la proche banlieue parisienne ou dans les départements du sud, sujets à de fortes précipitations et qui ont connu un développement archaïque.

Enfin, selon le gouvernement, la maison avec jardin, conduirait à un isolement des français…alors qu’il a été prouvé par de nombreuses études que l’isolement et la solitude sont aussi importants dans les grandes villes que dans les campagnes. Avec ce type d’argument, le gouvernement pourrait interdire les réseaux sociaux, la livraison à domicile ou encore internet qui contribuent bien plus au repli sur soi que le fait de vivre en pavillon.

Il suffit d’ailleurs de se rendre à la réunion de copropriétaire de n’importe quel immeuble en France pour constater que le fait de vivre coller ne contribuent nullement à rapprocher les gens…, les conflits étant bien plus importants entre voisins d’un même immeuble qu’entres voisins de pavillons.

Un résultat qui sera le contraire de l’effet escompté

Que va déclencher cette haine de la maison individuelle de la part du gouvernement ? Tout simplement un modèle clivant entre la population aisée qui aura les moyens de vivre en maison individuelle, en rachetant une maison à rénover dont le prix aura beaucoup augmenté, et une autre partie de la population moins aisée, concentrée dans des immeubles urbains. Cette absence de diversité créera les mêmes problèmes que ceux que l’on retrouve depuis 15 ans avec les barres d’immeubles construits dans les années 70….que chacun souhaite démolir.

Etonnant ? Oui, totalement. Et cela l’est encore plus quand on sait que la ministre du logement Emmanuelle Wargon qui veut pousser les français vers une ville dense a indiqué dans sa déclaration de patrimoine qu’elle était non seulement multimillionnaire ( rien qu’en 2018 elle a touché plus de 495 000 euros de revenus nets !!!!) mais surtout qu’elle était l’heureuse propriétaire d’une maison individuelle estimée à 1 500 000 euros dans le Val-de-Marne. Une aberration de plus de la part d’une Enarque et d’un gouvernement qui ne cherche encore une fois qu’à imposer son idéologie au détriment des idéaux des français.