A l’évocation du terme « jardin écologique », c’est souvent l’image d’un jardin en friche et non entretenu qui vient à l’esprit.

Et pourtant, jardin vivant et jardin design ne sont décidément pas incompatibles. Voici donc quelques astuces faciles à mettre en place pour un aménagement de jardin qui soit à la fois écologique et dans l’air du temps.

Pour plus d’informations sur l’aménagement de votre jardin, n’hésitez pas à faire appel aux paysagistes Sauvaje, spécialistes du jardin vivant en Île-de-France.

Faites des économies d’eau en récupérant l’eau de pluie

Les bidons en plastique au fond du jardin servaient souvent de récupérateurs « maison » d’eau de pluie. Mais vous pouvez d’ores et déjà leur dire adieu !

Dans le cadre d’un jardin écolo, les récupérateurs d’eau de pluie sont non seulement indispensables mais il existe désormais une multitude de designs tous plus travaillés les uns que les autres pour que ceux-ci s’intègrent harmonieusement dans votre jardin.  

Par exemple, il existe une version 2 en 1 qui fait à la fois office de récupérateur d’eau de pluie et de bac à plantes. Il se présente généralement sous la forme d’une vasque avec un petit robinet pour récupérer l’eau collectée. Ce récupérateur d’eau de pluie est donc à la fois pratique mais aussi décoratif.  

Si vous n’avez pas envie d’investir dans cet objet (dont les gammes de prix vont d’un peu plus de 100€ à 300€), il est aussi possible de se lancer dans un DIY (autrement dit, le faire vous-même). A l’occasion d’un après-midi bricolage dominical, vous pourrez fabriquer votre récupérateur d’eau esthétique et écolo en suivant ces instructions.

Rationnalisez votre arrosage

Après avoir collecté votre eau de pluie grâce au récupérateur, vous pourrez (entre autres) la réutiliser pour arroser vos plantes.

Mais si vous avez du mal à arroser régulièrement ou que vous voulez rationnaliser votre arrosage, l’accessoire indispensable pour un jardin green sont les bulles ou globes d’arrosage. La plupart du temps elles sont en verre et ont fait leur apparition pour révolutionner l’arrosage des plantes en intérieur, mais aussi en extérieur. On les utiliser à la fois pour les bacs à fleurs et les pots. Les contenances, et donc l’autonomie de ces boules d’arrosage varient : faites donc attention à bien choisir le format qui vous convient en fonction des plantes pour lesquelles vous planifiez de les utiliser.

Là aussi, vous pouvez choisir leur design : classique, en forme de pierre ou d’oiseaux, transparentes ou colorées…

Côté innovation technologique, notez qu’il existe aussi des arrosages goutte-à-goutte solaires qui s’adaptent aux besoins en eau de la plante en fonction de son exposition au soleil.

Côté engrais, pensez naturel avec le composteur ou lombricomposteur

Chaque année à Paris, les mairies d’arrondissement donnent des lombricomposteurs individuels dans le cadre du plan « Zéro Déchet ». Mais il existe aussi des composteurs à prix réduits mis à disposition par les Mairies, donc n’hésitez pas à vous renseigner directement auprès de vos services municipaux. Les formations pour apprendre à bien se servir et entretenir son composteur sont généralement aussi prodiguées gratuitement par la municipalité.

young woman gardening in greenhouse

Si votre copropriété acquiert un composteur dans ce cadre, vous devrez également disposer de référents ou guides-composteur qui se chargeront de l’entretien du compost. En général, c’est un binôme de référents qui se charge du suivi du composteur.

En plus de fabriquer vous-même votre engrais naturel, vous contribuerez également à réduire votre production de déchets (et notamment de biodéchets).

Les débris végétaux ne sont pas tous bons à jeter (paillage)

A l’occasion de vos sessions de jardinage dominicales, n’hésitez pas à conserver certains de vos déchets verts, que ce soit pour votre composteur ou pour le paillis. En réalité, paillage et compostage sont complémentaires. Feuilles mortes, tonte, tailles de buissons, aiguilles de pin : vous pouvez broyer tous ses résidus verts pour en faire un paillis de qualité pour votre jardin.

Le paillage est à privilégier en été (pour préserver les sols de la chaleur) ou en automne (pour protéger les plantes du froid hivernal). Les couches de paillis doivent être épaisses de 3 à 5 cm sur le sol et il convient d’arroser avant et après paillage.

A utiliser sans modération !

La biodiversité, le meilleur remède aux maux de votre jardin

Prairie fleurie

Soigner les plantes avec d’autres plantes, c’est possible ?

Décoctions, macérations, infusions et purins : il existe mille et une façons d’éco-jardiner pour éviter d’utiliser des produits chimiques. Par exemple, vous pourrez concocter des préparations d’ortie ou de prêle, que vous aurez désherbées vous-même ou cueillies dans les fossés campagnards où on les trouve en abondance.

Il est préférable d’utiliser de l’eau de pluie (de votre récupérateur ?) pour vos préparations en coupant les tiges et les feuilles grossièrement puis en les faisant tremper. Vous pourrez ensuite les pulvériser en traitement curatif ou préventif sur les plantes de votre choix.

De même, si vous souhaitez lutter contre des pucerons par exemple, n’hésitez pas à introduire des coccinelles dans votre jardin. Il existe des kits prévus à cet effet.

Privilégiez le compagnonnage aux pesticides

planter spraying pesticide in partition Canna at sunset.

Cette astuce de grand-mère utilisée dans les potagers d’antan a récemment été remise au goût du jour. En effet, elle a l’avantage d’être totalement biologique et de tabler sur les relations symbiotiques entre les organismes d’un même habitat naturel.

Le principe des plantes compagnes est de protéger les plantes qu’elles accompagnent par différents types d’action. Par exemple, elles peuvent :

  • Favoriser la croissance des cultures : par exemple, la carotte a pour effet symbiotique de favoriser la croissance des pois
  • Servir de leurre aux nuisibles. Il convient de planter ces espèces loin de votre potager, autrement elles auront l’effet inverse d’attirer encore plus d’insectes dans vos cultures. Par exemple, les capucines attirent les pucerons.
  • Servir de répulsifs « naturel » en éloignant les indésirables. Une des astuces les plus connues est de planter des œillets d’Inde juste à côté des pieds de tomate car ils font fuir l’anguillule qui est un parasite de la tomate.

Les plantes aromatiques sont des compagnes, n’hésitez donc pas à les utiliser dans votre potager.

Si vous avez besoin de l’aide de professionnels pour aménager votre jardin vivant, le site des paysagistes Sauvaje se trouve par ici.

Laissez la nature reprendre ses droits

Au fond de votre jardin, choisissez un endroit que vous n’entretiendrez pas forcément. De retour à l’état sauvage, ce petit bout de jardin redeviendra vivant (insectes, oiseaux, hérissons…) et produira des mauvaises herbes comme les orties dont vous pourrez vous servir pour votre éco-jardinage.

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